Carnet de voyage

Au moment d’écrire ces lignes, je suis à l’aéroport, sur le point de rentrer à la maison après deux mois en voyage.

L’aventure a commencé en Italie où nous avons passé un mois. Coup de foudre! Quelle abondance, tant de raffinement, de la beauté partout: L’art, la musique, l’architecture, le design, les vêtements, la bouffe, le vin, la culture, l’ambiance, l’odeur du café, celle du pain frais, et la langue aussi, si agréable à écouter. Oh, j’entends ma blonde dire « T’as oublié la gelatoooo!! »   

Je garde un souvenir extraordinaire de Sienne et ses rues piétonnes si vivantes, de la majestueuse cathédrale Santa Maria Assunta, des ocres vibrants de l’architecture qui me rappelaient sans cesse ceux de ma palette de couleurs lorsque je peins.

J’ai été complètement séduit par les grandes artères de Rome où ça frétille de vie, d’odeurs, de couleurs, d’histoire. Rome, la magnifique! 

Et que dire de Venise la romantique avec ses maisons multicolores, ses dédales de petites rues étroites et ses multiples ponts qui surplombent les canaux.

Il y a aussi eu la dynamique et charmante Bologne où nous avons rejoint notre fille qui étudiait à l’Université là-bas. Une semaine complète à se balader sous les porches, à se fondre avec les locaux, à siroter des lattes à toute heure du jour et à déguster des Aperol Spritz.

Après ce mois d’exaltation, nous nous sommes envolés pour le Mexique, direction La Manzanilla, une charmante petite ville côtière dans l’état de Jalisco. Trois semaines de repos, de réflexion, de méditation et de yoga, au bord de la mer. Beaucoup de recherches pour ma création future, des croquis et des discussions avec Hélène.

Finalement, nous avons terminé ce périple par une semaine à Mexico City. Mexico la frénétique nous attendait avec ses rues bondées de monde, ses klaxons, ses marchés extérieurs, ses parcs d’une impressionnante beauté, musées, boutiques, cafés, bars, boui-boui. La sollicitation est grande et le plaisir garanti!   

Je suis content de rentrer chez moi. Je me sens reposé. J’ai la tête pleine d’images, pleine d’idées pour ma création à venir. Ce long moment de réflexion sans toucher la matière m’a fait reprendre conscience du plaisir que j’ai à créer. Du besoin aussi de créer. Je brûle de recommencer à travailler. J’ai hâte de retrouver mon atelier pour toucher l’argile, pour dérouler mon canevas et enfin prendre mes pinceaux…